hey Zoul

juste un petit quelquechose pour toi ...

"D'un autre côté , j'avais envie de me défiler pour ne pas revenir , mais ça , c'est la voix que je n'écoutais jamais . Parce que si ça avait été le cas , je n'aurais pas bougé de la ville où j'étais né , j'y aurais travaillé à la quincaillerie , aurait épousé la fille du patron , fait cinq gosses , aurais lu les bandes dessinées du journal du dimanche matin , calotté les mômes s'ils faisaient des bêtises , discuté avec mon épouse du montant de leur argent de poche et des programmes qu'ils pouvaient écouter ou regarder à la radio ou à la télé. Je serais peut-être même devenu riche - riche pour un trou de province- , avec une maison de huit pièces , deux voitures au garage , du poulet tous les dimanches , le Reader's Digest sur la table du salon , la femme avec une permanente en fonte moulée et moi avec une cervelle comme un sac de ciment . Tu peux opter pour ce régime-là , mon pote . Moi , je choisis la grande ville , sordide , sale , pourrie. "

The long good-bye , Raymond CHANDLER

Bien à toi et Fuck The World
ton dévoué ,
Cosmo

c'est qui zoul ?

bis bald
cz republik

je supute que zoul c wam alors merci cher cosmo, c mots me vont droit n'au coeur
alors je prendrais le temps de trouver une citation a la hauteur et j'en profite pour relancer tout le dobeulcha pour d'une, venir faire un tour à berlin l''enchanteresse et de deux, pour la st sylvestre en ardeche, car grosse tawa il y aura
bises
et charles t kun traitre de tchekoslovaque de droite
stub/zoul/herrmann/pichnight.charlie.pichoncp/lolita/bad motherfucker

you got a mistake dude !
nein nein , stubbi , zoul c'est pas toi !
le seul truc récent qui t'étais destiné c'est ma demande à propos du fichier logiciel du logo greasy-pop ...
alors si tu pouvais répondre à celui là plutôt qu'à ceux qui sont pas pour toi !
LAMF
Pop

Ma couille c'est de la bien jolie prose que tu m'envois là!

Maintenat dans ta gueule :

"Passage des années 60 aux années 70. Encore des meurtres sexuels, les Black Panthers défraient la chronique, la famille Manson se paie du bon temps. L.A. me tenait, me pinçait et me dorlotait.Les chambres d'hôtel du centre coûtaient 12 billets la semaine-des lieux sûrs, tous. L.A. était à la fois refuge et zone dangereuse. J'avais un instinct de prédateur pour les itinéraires sûrs. Mon quotient de sécurité égalait mon quotient de risque. En me libérant l'esprit, le filet de sécurité de mon environement me permettait de penser dangereusement et de m'enfoncer à mon propre rythme dans l'autodestruction. Je volais des livres et de la nourriture dans les magasins. Je partais des restos sans payer. Je lisais dans les bibliothèques en carressant le r^ve cinglé de devenir un grand écrivain. Je dormais dans des piaules infectes. Quand je me faisais virer, j'allais m'écrouler dans les parcs ou dans les chiottes d'une station service. Je rentrais chez les gens et embarquais des soutient-gorge et des petites culottes. Je partageais des morceaux de viande volée avec des chiens errant auxquels je tenais de long discours. Je bouffais des cachet, buvais comme un trou, fumais de l'herbe et m'envoyais du sirop pour la toux. Je lisais des polars. J'allais voir des thrillers. Je regardais les enquêtes de flics à la télé.
Je vendais mon sang 5 billets le demi-litre. Je forçais les serrures des laveries d'immeuble et volais l'argent des machines et des séchoirs. Je fis plusieurs séjours à la prison du comté pour des trucs débiles. J'arpentais L.A. dans tous les sens. Je me bouchais les oreilles avec ducoton pour faire taire une voix inexistante. Je planquais des magasines de cul dans tous les buissons de L.A. Je resquillais dans les cinémas pornos.Je matais les femmes assises aux abribus. L.A. : tempéré, ensoleillé, idéal pour la vie en plein air. Le champ des possibles, qui se reduit un jour à vivre ou à mourir." James Ellroy